PRÈS DE 30 000 SIGNATURES !
UN GRAND MERCI À TOUTES CELLES ET CEUX QUI ONT SOUTENU, CO-SIGNÉ ET SIGNÉ LA LETTRE OUVERTE/PÉTITION AUX RESPONSABLES DES TRANSPORTS EN COMMUN, AUX ÉLU-E-S ET AUX POUVOIRS PUBLICS et de Mesdames et Messieurs LES MINISTRES DU TRANSPORT, DE L'INTERIEUR ET DES DROITS DES FEMMES ET A L'EGALITE
STOP AUX VIOLENCES SEXUELLES DANS LES TRANSPORTS EN COMMUN
Informations sur l’impact de la pétition
Cette pétition que nous avions lancée en juin 2014 dans le cadre de notre campagne STOP AU DENI 2014 co-signé par 11 associations féministes et de lutte contre les violences, a recueilli près de 30 000 signatures !
Nous demandions la mise en place d’un plan de 7 mesures de lutte spécifique contre les violences sexuelles commises dans les transports en commun dont les femmes sont les premières victimes, avec :
- de mesures efficaces de prévention de ces violences,
- d’information des usagers, de formation des employés,
- de sécurisation, de secours, de protection et de prise en charge des victimes,
- de lutte contre l’impunité dont bénéficient la plupart des agresseurs.
Elle a été un succès puisque associée aux campagnes d’Osez le féminisme avec #TakeBackTheMetro et aux actions du collectif Stop au Harcèlement de Rue, elle a permis que le gouvernement réagisse !
Mesdames les ministres de la santé Marisol Touraine et des Droits des Femmes et à l'Égalité Pascale Boistard ont saisi le Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes et la Mission Inter Ministérielle de Protection des Femmes victimes de violences pour faire un rapport, donner un avis et des recommandations.
Dans ce contexte nous avons été auditionnées par le HCEfh et la MIPROF avec des représentantes d’Osez le féminisme et de Stop au Harcèlement de Rue.
L’avis sur le harcèlement sexiste et les violences sexuelles dans les transports en commun du HCEfh a été rendu le 16 avril 2015 au ministère de la Santé (vous trouverez l’intégralité du texte ICI ) ainsi que les résultats des consultations qu'ont menées le HCEfh : 100% des utilisatrices des transports en commun ont été victimes au moins une fois dans leur vie de harcèlement sexiste ou agressions sexuelles. Les jeunes femmes sont particulièrement concernées. Dans plus de 50% des cas, la 1re agression intervient avant 18 ans.
Cet avis est dans son grand ensemble satisfaisant, il reprend de nombreuses mesures que nous avions préconisées dans notre pétition. Nous avons souligné le 16 avril qu’il était important de communiquer en nommant les violences sexuelles, et de donner des informations claires et accessibles aux usager-ère-s pour trouver du secours si on est victime, et donner l’alerte et réagir de façon adéquate si on est témoin de violences sexuelles, et d’assurer une couverture de réseau téléphonique suffisante pour permettre de passer un appel depuis les mobiles puisque dans l’état actuel, le 3117 ne peut donc malheureusement pas être systématiquement une solution d’urgence, il nous paraît dès lors important de multiplier les bornes d’appel et de mieux indiquer les lieux où elles se trouvent dans les endroits mal couverts par le réseau téléphonique. Dans le cadre de l’accueil et de l’accompagnement des victimes il est également nécessaire de se préoccuper de l’impact traumatique sur les victimes.
Les 11 associations qui ont co-signé et soutenu la pétition :
Florence Montreynaud, historienne
Association FDFA : Femmes pour le Dire, Femmes pour Agir
Réseau « Encore féministes ! »
Association Zéromacho
Association Regards de femmes
Association Les Filles, Nantes
Association SOS Sexisme
Association SOlidarité femmeS Loire-Atlantique
Association Femmes Solidaires
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