dimanche 7 septembre 2014

Conférence et séminaire de formation à l'institut Romand de Psychotraumatologie de Lausanne les 26 et 27 septembre 2014 avec la Dre Muriel Salmona






Conférence et séminaire de formation
à l'institut Romand de Psychotraumatologie 
de Lausanne

les 26 et 27 septembre 2014

CONFERENCE


Conférence grand public gratuite le 26 septembre de 16h30 à 18h à l'Université de Lausanne (CHUV « Auditoire Cesar Roux ») organisée par L'institut Romand de Psychotraumatologie IRPT pour ses 5 ans sur le thème : Les violences sexuelles faites aux femmes - état des lieux par la Dre Muriel Salmona, psychiatre, présidente de l’association Mémoire Traumatique et Victimologie 




Suivie d’une séance de dédicace de son dernier ouvrage : «Le livre noir des violences sexuelles» paru chez Dunod en 2013 
et d'un apéritif




SEMINAIRE

Séminaire toute la journée le 27 septembre de 9h à 16h30 pour les professionnels (psychologues, psychothérapeutes et psychiatres) organisée par L'institut Romand de Psychotraumatologie IRPT à Lausanne sur le thème "Ce qui se passe dans le cerveau lors d'un trauma". avec pour intervenante la Dre Muriel Salmona, psychiatre, présidente de l’association Mémoire Traumatique et Victimologie 

Ce séminaire se déroulera salle du Club Alpin Suisse (Av. Beau-Séjour 24), Lausanne, et sera suivi à partir de 16h30  d'un apéritif au Restaurant du Théatre avec les participants pour fêter les 5 ans de  l’Institut Romand de psychotraumatologie IRP


Information et inscription :
Institut Romand de Psychotraumatologie IRPT Direction: Eva Zimmermann & Olivier Piedfort-Marin. Av. de Montchoisi 21, 1006 Lausanne.
Tél. : 021 311 96 71Secrétariat ouvert le mardi après-midi & mercredi. secretariat.irpt@gmail.com www.irpt.ch
Coûts de l'inscription au séminaire  : CHF 300.







INTERVENTIONS ET ACTIONS DE L'ASSOCIATION MÉMOIRE TRAUMATIQUE ET VICTIMOLOGIE EN SEPTEMBRE - OCTOBRE 2014





INTERVENTIONS ET ACTIONS 
DE L'ASSOCIATION
MÉMOIRE TRAUMATIQUE ET VICTIMOLOGIE 
EN SEPTEMBRE - OCTOBRE  2014


SEPTEMBRE 2014

1- le 8 septembre à Paris (75)





Pôle formation du Centre Monceau

Quatrième journée de Formation de l'association Mémoire traumatique et victimologie en partenariat avec Familia, pôle formation du Centre Monceau:
Conséquences des psychotraumatismes et soins psychothérapiques aux victimes 

Cette formation est assurée par la Docteure Muriel Salmona, psychiatre, psychotraumatologue et Sokhna Fall, thérapeute familiale, victimologue et ethnologue.

Les conséquences psychotraumatiques des violences, leur impact sur la santé psychique des victimes restent méconnues et mal prises en charge. Les cursus universitaires n'accordent qu'une très faible place à cette clinique, malgré les intuitions précoces de la psychanalyse, les connaissances cliniques des états de stress post-traumatiques, et les avancées récentes des recherches en neurobiologie. 

Cette formation est destinée aux professionnels susceptibles de prendre en soins des victimes de violences. Cette formation s'adresse à des cliniciens ayant déjà une expérience en psychothérapie : médecins psychiatres, psychologues, psychothérapeutes, infirmièr-e-s en psychiatrie. Elle est centrée sur l'identification des violences subies, le traitement de leur conséquences psychosociales et particulièrement sur la mémoire traumatique. 

Cette formation se déroule sur deux ans, à raison de 9 journées la première année, tarif annuel : 1600€ ; et de 6 journées la deuxième année, tarif annuel : 1100€.

La prochaine session débutera en janvier 2015
Centre Familia, 46 rue d'Amsterdam, Paris 75009

2- le 23 septembre à Paris (75)







MIPROF (mission inter-ministérielle pour la protection des femmes victimes de violences)


Réunion du sous-groupe de travail sur la formation des professionnels de santé auquel participe la dre Muriel Salmona consacré à la formation continue des médecins et des professionnels de la santé



3 - le 26 septembre à Lausanne (Suisse)




Conférence grand public gratuite de 16h30 à 18h à l'Université de Lausanne (CHUV « Auditoire Cesar Roux ») organisée par L'institut Romand de Psychotraumatologie IRPT pour ses 5 ans sur le thème : Les violences sexuelles faites aux femmes - état des lieux par la Dre Muriel Salmona, psychiatre, présidente de l’association Mémoire Traumatique et Victimologie 


Suivie d’une séance de dédicace de son dernier ouvrage : «Le livre noir des violences sexuelles» paru chez Dunod en 2013 
et d'un apéritif



Information et inscription :
Institut Romand de Psychotraumatologie IRPT Direction: Eva Zimmermann & Olivier Piedfort-Marin. Av. de Montchoisi 21, 1006 Lausanne.
Tél. : 021 311 96 71
Secrétariat ouvert le mardi après-midi & mercredi. secretariat.irpt@gmail.com www.irpt.ch


4 - le 27 septembre à Lausanne  (Suisse)





Séminaire toute la journée de 9h à 16h30 pour les professionnels (psychologues, psychothérapeutes et psychiatres) organisée par L'institut Romand de Psychotraumatologie IRPT à Lausanne sur le thème "Ce qui se passe dans le cerveau lors d'un trauma". avec pour intervenante la Dre Muriel Salmona, psychiatre, présidente de l’association Mémoire Traumatique et Victimologie 

Ce séminaire se déroulera salle du Club Alpin Suisse (Av. Beau-Séjour 24), Lausanne, et sera suivi à partir de 16h30  d'un apéritif au Restaurant du Théatre avec les participants pour fêter les 5 ans de  l’Institut Romand de psychotraumatologie IRP


Information et inscription :
Institut Romand de Psychotraumatologie IRPT Direction: Eva Zimmermann & Olivier Piedfort-Marin. Av. de Montchoisi 21, 1006 Lausanne.
Tél. : 021 311 96 71Secrétariat ouvert le mardi après-midi & mercredi. secretariat.irpt@gmail.com www.irpt.ch
Coûts de l'inscription au séminaire  : CHF 300.



OCTOBRE 2014

1 - le 3 octobre à Montauban (82)


Le réseau des chargées de mission aux droits des femmes et à l'égalité de la région Midi-Pyrénées organise un cycle de conférences sur le thème "Lutter contre les violences faites aux femmes : Comprendre les conséquences psycho-traumatiques des violences" avec pour intervenante la Dre Muriel Salmona, psychiatre, présidente de l’association Mémoire Traumatique et Victimologie 

Avec une journée par départements ce qui fait 8 journées réparties sur deux ans avec 2 temps forts :
Le matin : une conférence-débat de 3h à destination des professionnels au contact des femmes victimes :
L'après-midi : un atelier d'échanges de pratiques avec un groupe restreint de professionnels (12 à15).

Cette année, 3 départements sont concernés les départements :
    - de la Haute-Garonne
    - du Gers
    - du Tarn-et-Garonne



2 - le 6 octobre à Auch (32)


Le réseau des chargées de mission aux droits des femmes et à l'égalité de la région Midi-Pyrénées organise un cycle de conférences sur le thème "Lutter contre les violences faites aux femmes : Comprendre les conséquences psycho-traumatiques des violences" avec pour intervenante la Dre Muriel Salmona, psychiatre, présidente de l’association Mémoire Traumatique et Victimologie 

Avec une journée par départements ce qui fait 8 journées réparties sur deux ans avec 2 temps forts :
Le matin : une conférence-débat de 3h à destination des professionnels au contact des femmes victimes :
L'après-midi : un atelier d'échanges de pratiques avec un groupe restreint de professionnels (12 à15).

Cette année, 3 départements sont concernés les départements :
    - de la Haute-Garonne
    - du Gers
    - du Tarn-et-Garonne


3 - le 6 octobre à Paris (75)




Pôle formation du Centre Monceau

Cinquième journée de Formation de l'association Mémoire traumatique et victimologie en partenariat avec Familia, pôle formation du Centre Monceau:
Conséquences des psychotraumatismes et soins psychothérapiques aux victimes 

Cette formation est assurée par la Docteure Muriel Salmona, psychiatre, psychotraumatologue et Sokhna Fall, thérapeute familiale, victimologue et ethnologue.

Les conséquences psychotraumatiques des violences, leur impact sur la santé psychique des victimes restent méconnues et mal prises en charge. Les cursus universitaires n'accordent qu'une très faible place à cette clinique, malgré les intuitions précoces de la psychanalyse, les connaissances cliniques des états de stress post-traumatiques, et les avancées récentes des recherches en neurobiologie. 

Cette formation est destinée aux professionnels susceptibles de prendre en soins des victimes de violences. Cette formation s'adresse à des cliniciens ayant déjà une expérience en psychothérapie : médecins psychiatres, psychologues, psychothérapeutes, infirmièr-e-s en psychiatrie. Elle est centrée sur l'identification des violences subies, le traitement de leur conséquences psychosociales et particulièrement sur la mémoire traumatique. 

Cette formation se déroulera sur deux ans, à raison de 9 journées la première année, tarif annuel : 1600€ ; et de 6 journées la deuxième année, tarif annuel : 1100€.
La prochaine session débutera en janvier 2015
Centre Familia, 46 rue d'Amsterdam, Paris 75 009


4 - le 7 octobre à Tarbes (65)


Le réseau des chargées de mission aux droits des femmes et à l'égalité de la région Midi-Pyrénées organise un cycle de conférences sur le thème "Lutter contre les violences faites aux femmes : Comprendre les conséquences psycho-traumatiques des violences" avec pour intervenante la Dre Muriel Salmona, psychiatre, présidente de l’association Mémoire Traumatique et Victimologie 

Avec une journée par départements ce qui fait 8 journées réparties sur deux ans avec 2 temps forts :
Le matin : une conférence-débat de 3h à destination des professionnels au contact des femmes victimes :
L'après-midi : un atelier d'échanges de pratiques avec un groupe restreint de professionnels (12 à15).

Cette année, 3 départements sont concernés les départements :
    - de la Haute-Garonne
    - du Gers
    - du Tarn-et-Garonne


5 et 6- le 10 et le 11 octobre à Paris  (75)










Violences conjugales,
repérer et accompagner
Vendredi 10 & samedi 11 octobre à PARIS SUD
Organisateur : Dr Francis DAYRE
Experts :
Dr Gilles LAZIMI, Médecin Généraliste, CMS de Romainville
Dr Muriel SALMONA, Psychiatre, Médecin Coordinateur Responsable de l'Antenne 92 de l'Institut de Victimologie


https://www.fmcaction.org/formation.php?idf=4038


Formation DPC de 2 jours pour les médecins de toutes spécialités organisée par fmc-ActioN avec la Dre Muriel Salmona et le Dr Gilles Lazimi sur :
Les violences conjugales : repérer et accompagner







Selon une étude récente du Ministère de l'Intérieur, une femme meurt des suites de violences conjugales tous les 3 jours en France et un homme en meurt tous les 14 jours. Par un dépistage actif et systématique, pour ne pas voir isolément ni le symptôme ni la victime, une prise en charge globale de la personne dans son environnement permet d'être plus efficace pour assurer sa sécurité et sa santé ainsi que celles de ses enfants. Premiers, voire parfois seuls interlocuteurs des victimes, nous avons un rôle essentiel à jouer dans la lutte contre les violences conjugales





Objectifs de la formation organisée par François Dayre :

  • Tenir compte de la réalité de la violence conjugale en France, de ses propres représentations et des récentes mesures législatives
  • Connaître le tableau d'effets traumatiques aigus et/ou chroniques dus à une violence conjugale chez la femme et les enfants
  • Resituer un symptôme dans le contexte de relation abusive pour une meilleure stratégie diagnostique et thérapeutique
  • Utiliser des outils de communication pour détecter l'abus verbal et ne pas être pris au piège de la triangulation
  • Connaître et utiliser les recours possibles


Experts :
Dr Gilles Lazimi, médecin généraliste, CMS de Romainville 93
Dre Muriel Salmona, psychiatre, responsable del'Institut de victimologie du 92,  présidente de l’association Mémoire Traumatique et Victimologie 



7 - le 16 octobre à Paris  (75)




Réunion l’après -midi de la commission Enfance en France de l'UNICEF dont fait partie Muriel Salmona présidente de l’association Mémoire Traumatique et Victimologie 



8 - le 18 octobre à Paris  (75)

la Dre Muriel Salmona, psychiatre, présidente de l’association Mémoire Traumatique et Victimologie participe en tant qu'auteure de «Le livre noir des violences sexuelles» paru chez Dunod en 2013 au salon Feuilles d'Automne Femmes, écriture et handicap organisée par l'association Femmes pour le Dire, Femmes pour Agir, avec séance de dédicace





Femmes pour le Dire, Femmes pour Agir a le plaisir de vous inviter à la quatrième édition de ses Feuilles d'Automne des écrivain-e-s handicapé-e-s et des autres sur le thème Femmes, écriture et handicap 
samedi 18 octobre 2014 de 9h à 18h
à la Maison Internationale de la Cité Universitaire 
de Paris 
Amphithéâtre Adenauer,
 17 Boulevard Jourdan 75014 Paris.



L’ambition de cet événement s’inscrit dans la droite ligne de la défense de la citoyenneté et de la mixité : réunir dans un même lieu écrivains handicapés, quel que soit leur handicap, quel que soit leur mode d’expression littéraire, auteurs valides s’intéressant au(x) handicap(s) (parents de personnes handicapées, universitaires de différentes disciplines) et public afin de changer le regard sur le handicap. 

Marraines de la journée : Benoîte Groult, Françoise Héritier, Michelle Perrot 



Accessibilité totale des débats : traduction en langue des signes française, retranscription en direct sur écran (vélotypie), boucle magnétique pour les personnes malentendantes appareillées, programmes en caractères agrandis et en Braille. 

Participation solidaire à l’accessibilité : 10 € 

Entrée gratuite pour les adhérent-e-s de l’association et les auxiliaires de vie accompagnant une personne en situation de handicap 



Pour voir le programme : 





9 - le  22 octobre à Libramont (Luxembourg)




La Dre Muriel Salmona, psychiatre, présidente de l’association Mémoire Traumatique et Victimologie intervient à des journées de formation destinées aux professionnels et dans le cadre d'une conférence pour le grand public organisées par le Service provincial Social et Santé - Service Egalité des Chances - Axe Violence de la Province de Luxembourg :







Formation à Libramont de 9h30 à 16h30 adressée aux professionnels sur la mémoire traumatique 

Conférence à Libramont tout public de 19h30 à 21h30 sur les violences sexuelles 



10 - le  23 octobre à Saint Hubert (Luxembourg)

La Dre Muriel Salmona, psychiatre, présidente de l’association Mémoire Traumatique et Victimologie intervient à des journées de formation destinées aux professionnels et dans le cadre d'une conférence pour le grand public organisées par le Service provincial Social et Santé - Service Egalité des Chances - Axe Violence de la Province de Luxembourg :






Formation de 9h30 à 16h30 adressée aux professionnels sur les violences sexuelles.



11 - le 24 octobre à Bruxelles  (Belgique)


La Dre Muriel Salmona, psychiatre, présidente de l’association Mémoire Traumatique et Victimologie intervient à une  conférence sur l’impact psycho-traumatique des violences conjugales de 13 à 16h à destination des magistrats, organisée par le service Égalité des chances de la Province du Brabant Wallon. 



12 - le 24 octobre à Mons  (Belgique)

La Dre Muriel Salmona, psychiatre, présidente de l’association Mémoire Traumatique et Victimologie intervient le 30 octobre :

Le matin : pour une conférence-débat de 3h à destination des étudiants des Hautes Écoles d’assistant-e-s sociaux et de psychologues sur la mémoire traumatique des violences et ses conséquences    

L'après-midi : pour un atelier d'échanges de pratiques avec un groupe de professionnels.












Emission Priorité Santé du 21 aout 2014 de Claire Hédon sur RFI sur les violences sexuelles avec la Dre Muriel Salmona



EMISSION PRIORITE SANTÉ 
de Claire Hédon

21 aout 2014

avec la Dre Muriel Salmona



en deux parties de 20 mn à ré-écouter ou podcaster

1. Violences sexuelles : 



Viol, inceste, mariages forcés, pédophilie, harcèlement sexuel, les violences sexuelles ont de profondes répercussions sur la santé physique et mentale. Outre les traumatismes psychologiques, les victimes ont un risque accru pour de nombreux problèmes de santé : frigidité, impuissance, troubles des règles et du cycle, stérilités, fausses couches, cancers génitaux, obésités morbides, hypo et hyper-thyroïdies auto-immunes… 


Quelle est l’ampleur du phénomène ? Où les victimes peuvent-elles trouver de l'aide et quelle est la prise en charge la plus adaptée ? Comment prévenir ces violences et sensibiliser les populations ? 
 
  • Dr Muriel Salmona, psychiatre spécialisée dans la prise en charge des victimes de violences, chercheuse, formatrice en psychotraumatologie et en victimologie, fondatrice et présidente de l’association Mémoire traumatique et victimologie. A publié : Le livre noir des violences sexuelles aux éditions Dunod
  •  Katia Henrys, Psychologue clinicienne, psychothérapeute, membre de la concertation des violences faites aux femmes en Haïti
Et plusieurs témoignages 

Pour en savoir plus :




samedi 6 septembre 2014

Présentation des articles de la Convention d'Istanbul par Laura Caumb de l'association Mémoire Traumatique et Victimologie






Convention du Conseil de l’Europe sur la prévention et la lutte contre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique :


Convention d’Istanbul


La convention d'Istanbul du 12 avril 2011 a été signée puis ratifiée par la France, elle est applicable depuis le 1er aout 2014.

22 Etats ont signé et 14 Etats ont ratifié la Convention (Albanie, Andorre, Autriche, Bosnie-Herzégovine, Danemark, Espagne, France, Italie, Malte, Monténégro, Portugal, Serbie, Suède, Turquie)


Elle représente une réelle avancée pour la protection et de prise en charge judiciaire des victimes de violences domestiques et de violences sexuelles.

L’entrée en vigueur de la Convention d’Istanbul comble une lacune béante dans la protection des droits des femmes en Europe. Elle instaure désormais des normes juridiquement contraignantes pour améliorer la prévention de la violence, mieux protéger les victimes et sanctionner davantage les auteurs d’infractions par un ensemble de mesures intégré. La mise en œuvre effective de la Convention sera assurée par un mécanisme de suivi, qui sera mis en place au début de 2015.

Le cadre de cette Convention crée un modèle d’approche coordonnée et centrée sur les victimes pour combattre toutes les formes de violence à l’égard des femmes et la violence domestique. Le fait qu’il soit axé sur la violence visant des femmes en raison de leur sexe et ses rapports avec l’inégalité des sexes montre que le Conseil de l’Europe est à la tête de l’action internationale destinée à protéger les droits fondamentaux des femmes. C’est pourquoi, la Convention porte sur la violence domestique en tant que violence liée à la différence entre les sexes sans perdre de vue les hommes, les enfants et les personnes âgées victimes de violences domestiques, envers lesquels la Convention peut s’appliquer si les Etats parties le souhaitent.

Une fois qu'un pays a ratifié la Convention, il devient partie à la Convention (ou Etat partie). L'Etat s'engage par cela à veiller à la bonne application de toutes les mesures énoncées dans la Convention.
Pour donner des exemples concrets, une partie à la Convention devra prendre les mesures suivantes :
Prévention
Mettre en place des politiques propres à modifier les mentalités, les rôles des hommes et des femmes et les stéréotypes de genre qui rendent la violence à l'égard des femmes acceptable ; former les professionnels travaillant avec les victimes ; sensibiliser aux différentes formes de violence et à leur nature traumatisante ; coopérer avec les ONG, les médias et le secteur privé pour toucher l'ensemble de la population.
Protection
Veiller à ce que les besoins et la sécurité des victimes soient au cœur de toutes les mesures ; mettre en place des services d'aide spécialisés apportant une assistance médicale ainsi que des conseils psychologiques et juridiques aux victimes et à leurs enfants ; créer des refuges en nombre suffisant et introduire des services d’assistance téléphonique gratuits 24 h sur 24.
Poursuites
Veiller à ce que toutes les formes de violence à l'égard des femmes et la violence domestique soient pénalisées et sanctionnées de manière adéquate ; veiller à ce que des justifications fondées sur la culture, les coutumes, la religion ou l’« honneur » soient inacceptables pour tout acte de violence ; veiller à ce qu'une victime ait accès à des mesures de protection spéciale pendant l'enquête et les procédures judiciaires ; faire en sorte que les forces de l'ordre répondent immédiatement aux appels à l'aide et qu'elles gèrent convenablement les situations de danger.
Politiques globales
Adopter des politiques globales et coordonnées qui articulent toutes les mesures autour des droits des victimes ; associer à cette démarche tous les acteurs compétents (organismes publics, pouvoirs nationaux, régionaux et locaux, organisations de la société civile et bien d'autres encore). En effet, aucune instance unique ne peut se charger toute seule de la violence à l'égard des femmes et de la violence domestique.
Suivi
Faire Rapport sur les mesures prises pour mettre en œuvre la Convention à l'organisme responsable de son suivi.









Notre juriste vous présente les articles de la Convention, les passages en rouge soulignent les grandes avancées de cette convention :

Exemples de ces avancées :


Accès à des services de santé  et des services sociaux disposant des ressources adéquates et à des professionnels formés


mise en place de centre d’aide d’urgence facilement accessible et en nombre suffisant => examen médical + médico-légal, et soutien lié au traumatisme + conseils

Les parties prennent des mesures pour que la confidentialité professionnelle ne soit pas un obstacle

pour le dépôt de plainte … soutien sensible et avisé

prise en compte des incidents de violence dans la détermination des droits de garde et de visites concernant les enfants. L’exercice de ces droits ne doit pas compromettre les droits et la sécurité de la victime ou des enfants
pour les violences sexuelles Le consentement doit être donnée volontairement comme résultat de la volonté libre de la personne considérée dans le contexte des circonstances environnementales

une infraction commise contre ou en présence d’un enfant est une circonstance aggravante

Interdiction des modes alternatifs de résolution des conflits ou des condamnations obligatoires

interdiction de l’obligation au recours à la médiation et à la conciliation pour toutes les formes de violences couvertes par la convention

réponse appropriée et rapide des services répressifs, offre d’une protection adéquate et immédiate 

appréciation du risque de létalité, de la gravité de la situation et du risque de réitération de la violence

pour une protection immédiate et sans charge financière ou administrative excessive pesant sur la victime 

les preuves relatives aux antécédents sexuels et à la conduite de la victime ne doivent être recevables que lorsque cela est pertinent et nécessaire
mesures de protection des victimes
  • mise à l’abri des victimes de leur famille et témoins à charge contre les risques d’intimidation, de représailles, de nouvelles victimisation
  • en veillant à ce que des mesures pour protéger la vie privée et l’image de la victime puissent être prises
  • en veillant, lorsque cela est possible, à ce que les contacts entre les victimes et les auteurs  d’infractions à l’intérieur des tribunaux et locaux des services répressifs soient évités. 
  • En permettant aux victimes de témoigner en salle d’audience sans être présentes ou du moins sans que l’auteur présumé de l’infraction ne soit présent
  • Un enfant victime ou témoin doit le cas échéant, se voir accorder des mesures de protections spécifiques prenant en compte son intérêt supérieur