COLLOQUE
VIOLENCES : JUSTICE ET NEUROSCIENCES
Organisée par l’Association Information Recherche AIR
Le 4 juin 2014 de 14 à 18h Chambre des Notaires de Paris, 12 avenue Victoria 75001 Paris (métro Châtelet)
Avec l’intervention de la Dre Muriel Salmona, psychiatre, auteure de : «Le livre noir des violences sexuelles» chez Dunod, présidente de l’association Mémoire Traumatique et Victimologie : La mémoire traumatique, un problème de santé publique.
PROGRAMME
Ces dernières années de nombreuses avancées ont été réalisées dans le domaine des neurosciences, permettant d'appréhender certaines manifestations psychiques et psychiatriques en termes de neuroanatomie, neuropychologie et neurobiologie, ouvrant la voie à des applications diagnostiques et thérapeutiques, mais aussi à de nombreuses interrogations.
Première partie :
Des travaux ont retenu une corrélation, parfois estimée « invariante », entre des lésions cérébrales et certaines pathologies psychiatriques, dans lesquelles sont observés divers comportements délictuels, interrogeant les notions de libre arbitre et de responsabilité, et en conséquence posant la question de la place à donner à l'imagerie cérébrale, anatomique ou fonctionnelle, dans le champ expérimental - et celle de leur fiabilité scientifique (Loi de bioéthique 2011-814, nouvel article 16-14 du Code Civil).
Première partie :
Des travaux ont retenu une corrélation, parfois estimée « invariante », entre des lésions cérébrales et certaines pathologies psychiatriques, dans lesquelles sont observés divers comportements délictuels, interrogeant les notions de libre arbitre et de responsabilité, et en conséquence posant la question de la place à donner à l'imagerie cérébrale, anatomique ou fonctionnelle, dans le champ expérimental - et celle de leur fiabilité scientifique (Loi de bioéthique 2011-814, nouvel article 16-14 du Code Civil).
Deuxième partie
La pathologie psychotraumatique a été particulièrement étudiée avec mise en évidence de mécanismes neurobiologiques sous-tendant les troubles de la mise en mémoire et de la remémoration, donnant des explications à leurs conséquences cliniques sévères, dont le risque de répétition, et apportant ainsi un aspect plus rationnel aux interventions thérapeutiques.
Les psychotraumatismes survenus pendant l’enfance ont des conséquences d’autant plus graves qu’ils ne sont pas diagnostiqués, et donc non traités.
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