la journée internationale pour l’éradication des violences envers les femmes.
Violé-e,
Croire-savoir, Savoir-croire
Programme de la journée :
9h : Allocutions d’accueil
Mme Thérèse DELRIEU, présidente du Centre d’Information
sur les Droits des Femmes et des Familles.
M. Xavier PÉNEAU préfet de l’Indre,
M. Jean Marc MAJERES, dir. de la cohésion sociale et de la
protection des populations.
9h30 : Le viol, de quoi, de qui, parle-t-on ?
M. Christian MERCURI, procureur de la République
Cadre juridique global— évolution de la politique pénale — données statistiques
du département — Les éléments-clés pour l’engagement des poursuites et
l’aboutissement d’un procès.
9h45: Mémoire traumatique et conduites dissociantes
Dr Muriel SALMONA, psychiatre, psychotraumatologue
,
responsable de l'Antenne de l'Institut de Victimologie à Bourg la
Reine (92), présidente de l'association Mémoire Traumatique et Victimologie
La mémoire traumatique, trouble de la mémoire émotionnelle, est une conséquence
des violences les plus graves. Elle se traduit par des réminiscences qui envahissent la conscience
et font revivre à l’identique, avec la même intensité, tout ou partie du traumatisme. Ses mécanismes
neuro-biologiques et neuro-physiologiques commencent depuis quelques années à
être bien connus. Ils éclairent les symptômes et les troubles psychiques, difficiles à comprendre
chez les victimes, comme les troubles de la personnalité ou du comportement. Etude clinique
et recherche fondamentale en neurosciences s’associent pour proposer un modèle explicatif
cohérent, et directement transférable dans la prise en charge des personnes.
10h30: L’audition d’une victime de viol
Bénédicte SOULEZ, psychologue, formatrice de la gendarmerie
nationale. (sous réserve)
La formation initiale des acteurs du judiciaire ne les a pas toujours
préparés à la rencontre de personnes gravement traumatisées.
Leur audition peut pourtant à la fois participer au mieux être des
victimes, et éclairer l’enquête. La question du temps et les conditions
d’accueil prennent alors une dimension essentielle.
11h15 : Viol conjugal, la preuve en question
Pascaline COURTHES, avocate au
barreau de Châteauroux
Depuis 1992, le viol conjugal est reconnu par
la jurisprudence puis par le droit. Pour autant,
les procédures sont-elles souvent mises
en oeuvre ? comment rendre public le crime
privé, et apporter des éléments de preuve
nécessaires?
14h: Le viol de guerre : la situation spécifique des femmes
étrangères.
Evelyne JOSSE, consultante en psychologie humanitaire; coordinatrice pédagogique
de la formation en victimologie appliquée , à l’institut belge de victimologie.
Experte en hypnose judiciaire auprès du Ministère de la justice. Rédactrice de nombreux
articles sur les violences sexo spécifiques.
Congo, Rwanda... Lorsque le corps des femmes devient l’enjeu du combat la
prise en charge des femmes victimes révèlent des traumatismes spécifiques,
mais aussi les causes sociale et politique du viol. Ces dimensions, exacerbées
dans les conflits armés, sont –elles présentes dans toutes les formes de viol?
14h45 : Le viol au travail : une réalité
Gisèle AMOUSSOU, association contre les violences
faites aux femmes au travail. (AVFT)
Un court métrage de sensibilisation présente la réalité
des violences sexuelles au travail, la stratégie des agresseurs,
les réactions de victimes, les conséquences pour les
victimes.....
15h30: Ces victimes qui rebondissent
Mme Sylvie LEPINCON, psychologue
Avoir été violée ne condamne pas fatalement les victimes
au psychotraumatisme durable. Beaucoup trouveront
les ressources nécessaires pour poursuivre une
vie normale. Quels sont ces ressorts et comment parviennent-
elles à les mobiliser?
16h45: Conclusion des travaux
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