PRIX 2015 DE L'ACTION ASSOCIATIVE POUR LES VICTIMES
DÉCERNÉ À
POUR SON ENQUÊTE
dans le cadre de sa Campagne STOP AU DÉNI 2015 avec le soutien de l'UNICEF France dans le cadre de sa campagne #ENDViolence
PAR L'ASSOCIATION NATIONALE POUR LA RECONNAISSANCE DES VICTIMES
LORS DE LA JOURNÉE
LE 10 JUIN 2015
PLACE LOUIS LÉPINE À PARIS
merci à Laure Salmona pour son remarquable travail de coordination et d'écriture du rapport, à l'équipe de recherche Noémie Roland et Émilie Morand, à Louise Frydman pour le graphisme, à tout le bureau Jean-Pierre Salmona, Sokhna Fall, Judith Trinquart) et à toute l'équipe de bénévole l'association et à l'Unicef France pour son précieux soutien.
Ce prix est dédié à toutes les personnes victimes de violences sexuelles qui nous ont fait confiance et qui ont répondu si nombreuses au questionnaire et qui ont permis de porter haut et fort la voix des victimes (jusqu'à l'Élysée et l'ONU !!!) sur les conséquences des violences et sur leur prise en charge pour une meilleure reconnaissance et pour que leurs droits soient mieux respectés : droit à être écoutées, protégées, accompagnées, soignées, reconnues; droit à des soins de qualité par des professionnels formés et droit à une justice digne de ce nom.
Et un grand merci à Marie-Ange Le Boulaire Verrecchia et à toute l'équipe de l'ANRPV qui organise depuis 5 ans la journée Tous ensemble pour les victimes et pour cette remise de prix !
Dre Muriel Salmona présidente de l'Association Mémoire Traumatique et Victimologie
Remise de prix avec M. le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve, Mmes Ernestine Ronai Responsable de l'Observatoire départementale de lutte contre la violence envers les femmes du 93, Marie-Ange Le Boulaire Verrecchia présidente de l'ANPRV, M. l'Avocat Général Luc Frémiot, Mme Marilyn Baldeck Déléguée Générale de l'AVFT et la Dre Muriel Salmona Présidente de l'Association Mémoire Traumatique et Victimologie
Associations Prix projets : Inavem, AIVI et AVFT
Andrea Rawlins reçoit le Prix de la presse
Prix des collectivités territoriales remis à l'Observatoire des violences envers les femmes de SeineSaintDenis
Prix de la personnalité 2015 attribué à Luc Frémiot
Prix de l'action publique remis à @BCazeneuve Ministre de l'Intérieur
Prix des collectivités territoriales remis à l'Observatoire des violences envers les femmes de SeineSaintDenis
Prix de la personnalité 2015 attribué à Luc Frémiot
Prix de l'action publique remis à @BCazeneuve Ministre de l'Intérieur
Lancer de Ballons à 13h
SYNTHÈSE DU RAPPORT
À TÉLÉCHARGER
RAPPORT COMPLET DE L’ENQUÊTE
À TÉLÉCHARGER
Il est temps d’être solidaires, d’écouter et de soutenir les victimes de violences sexuelles, trop souvent abandonnées et condamnées à se taire au sein d’une société où la réalité de ces violences fait encore l’objet d’un déni massif. Il est temps de dire stop au déni !
La campagne Stop au déni 2015, centrée sur l’étude des trajectoires des victimes de violences sexuelles et soutenue par l’Unicef France dans le cadre de l’initiative mondiale #ENDviolence, a pour objectif d’informer le public et de susciter une prise de conscience de la gravité des violences sexuelles. Leurs conséquences sont encore trop souvent ignorées, voire déniées, et il est plus que temps de se confronter à ces réalités qui font de la vie des victimes un véritable enfer.
Grâce aux nombreuses victimes de violences sexuelles qui nous ont accordé leur confiance pour relayer leur parole, l’association Mémoire Traumatique et Victimologie, est en mesure de mettre en lumière ces réalités. 1 214 personnes, dont 95 % de femmes, ont répondu aux 184 questions de notre vaste enquête nationale de victimation, intitulée « Impact des violences sexuelles de l’enfance à l’âge adulte » et conduite de mars à septembre 2014. Il s’agit d’une enquête nationale inédite, puisque, jusqu’à présent, les études étaient toujours conduites auprès de professionnels de santé qui témoignaient de leur pratique de soins aux victimes.
Le grand nombre de répondant-e-s nous montre à quel point les victimes de violences sexuelles ont besoin de témoigner. Les victimes ont pris le temps — souvent plusieurs heures et parfois plusieurs jours — de répondre au questionnaire élaboré par l’association Mémoire Traumatique et Victimologie. Les données collectées à cette occasion dressent un état des lieux alarmant.
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