tag:blogger.com,1999:blog-6111968954919007824.post251248160947349400..comments2024-03-29T01:53:54.930-07:00Comments on stop aux violences familiales, conjugales et sexuelles: Violences sexuelles et situations paradoxales de dépendances à l'agresseur liées à la mémoire traumatique, et aux conduites dissociantesdocteur Muriel Salmonahttp://www.blogger.com/profile/00108542644469224633noreply@blogger.comBlogger2125tag:blogger.com,1999:blog-6111968954919007824.post-48805845252968514752009-11-03T04:35:29.496-08:002009-11-03T04:35:29.496-08:00Je viens de découvrir cet article intéressant, san...Je viens de découvrir cet article intéressant, sans doute que vous et vos lecteurs seraient intéressés par le travail d'Alice Miller sur la violence et l'enfance:<br /><br /><a href="http://alice-miller.com/index_fr.php" rel="nofollow">http://alice-miller.com/index_fr.php</a><br /><br />La Maltraitance, l'Abus de l'Enfant<br />C'est quoi?<br /><br />Les humiliations, les coups, les gifles, la tromperie, l'exploitation sexuelle, la moquerie, la négligence etc. sont des formes de maltraitances parce qu'ils blessent l'intégrité et la dignité de l'enfant, même si les effets ne sont pas visibles de suite. C'est à l'âge adulte que l'enfant maltraité jadis commencera à en souffrir et en faire souffrir les autres. Il ne s'agit pas là d'un problème de la famille uniquement, mais de toute la société parce que les victimes de cette dynamique de violence, transformées en bourreaux, se vengent sur des nations entières, comme le montrent les génocides de plus en plus fréquents sous des dictatures atroces comme celle de Hitler. Les enfants battus apprennent très tôt la violence qu'ils utiliseront adultes en croyant à ce qu'on leur a dit : qu'ils ont mérité les punitions et qu'ils étaient battus « par amour ». Ils ne savent pas qu'en vérité la seule raison des punitions qu'ils ont subies était due au fait que leurs parents ont subi et appris la violence très tôt sans la remettre en cause. A leur tour ils battent leurs enfants sans penser leur faire du mal.<br /><br />C'est comme ça que l'ignorance de la société reste si solide et que les parents continuent en toute bonne fois à produire le mal dans chaque génération depuis des millénaires. Presque tous les enfants reçoivent des coups quand ils commencent à marcher et toucher les objets qui ne doivent pas être touchés. Cela se passe exactement à l'age quand le cerveau humain se structure (entre 0 et 3 ans). Là, l'enfant doit apprendre de ses models la gentillesse et l'amour mais jamais, en aucun cas, la violence et les mensonges (comme: « je te bas pour ton bien et par amour »). Heureusement, il y en a des enfants maltraités qui recoivent l'amour et la protection chez les "témoins sécourables" dans leur entourage.bubulhttps://www.blogger.com/profile/10973800937196339835noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6111968954919007824.post-92153931401589697542009-10-22T06:18:53.391-07:002009-10-22T06:18:53.391-07:00Merci pour vos articles.
Il me sont bénéfiques pou...Merci pour vos articles.<br />Il me sont bénéfiques pour m'assurer – alors que je le sais déjà, où que l'une des deux mois le sais et l'autre continue à le nier – que je ne suis pas coupable.<br />J'ai cinquante ans, les années n'ont pas atténué la peur.<br /><br />Toute seule, elle ne pouvait se sortir de ces chantages. Elle se souvenait du dernier viol : à la promesse d’un beau petit matin sur le port du Havre pour aller ramasser les tendelets pleins d’écrevisses, elle était partie avec son père. Au Havre, Sartre y avait écrit La Nausée. Sur le chemin, elle avait réussi à lui dire qu’elle reviendrait moins souvent parce que Bertrand était entré dans sa vie. Il avait ralenti, ses mains tremblaient sur le volant. Il avait arrêté la voiture au milieu de centaines de conteneurs. Au rythme de son halètement, il avait rabattu le siège du passager et s’était glissé entre ses cuisses en la tenant plaquée allongée d’un bras gauche métallique. Il n’avait pas son regard laineux et elle avait entrepris de soutenir ce regard plein de peur. « "Je n’y arrive pas !" avait dit son père et elle riait pendant qu’il pleurait.<br />Elle était debout à côté d’elle, mais pas très loin cette fois : elle observait cette inoubliable scène d’un homme coincée sous le tableau de bord de la voiture et elle qui le toisait. Elle avait pu se dégager pour se caler dans le fond de la banquette arrière les genoux repliés sous son menton. C’était fini.<br />Elle descendit de la voiture et tendit l’oreille à son hurlement de rire qui roulait d’écho en écho métallique sur les conteneurs. L’air du large lui fouettait le sang. Elle venait d’avoir vingt-quatre ans et émergeait de quinze ans d’anesthésie.<br />Extrait d’un tapuscrit en cours : Interdits ordinaires.Auteure obligatoirement anonymehttps://www.blogger.com/profile/14136664077988546833noreply@blogger.com